31.08.2003
Insieme |
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Venise 威尼斯
VÉNÉTIE / VENETO
" Préparatifs :
Sac de voyage à moitié vide (ou à moitié rempli) ! Quelques affaires de rechange pour seulement trois jours, le guide Hachette sur Venise, mon APN, mes lunettes de soleil et mes billets de train Artémis.
Trajet :
Woh !! Gare de Bercy ?! Où est-elle ?!! Même les habitants de Bercy sont incapables de me renseigner, finalement nous suivons d'autres personnes avec des bagages. Pour accéder à cette étrange gare, nous prenons un escalator, entrons dans le hall où des agents contrôlent nos billets et nos papiers. C'est une toute petite gare qui n'assurent que la ligne de trains Artesia (France - Italie), le train est tout petit et vétuste. Le couloir est ridiculement étroit ! Ce n'est pas le grand luxe pour Sérénissime Venise. Le voyage se déroule sans encombre et nous arrivons tôt dans la matinée à la Gare de Venise Santa Lucia.
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Une demi heure pour acheter notre pass' Vaporetto 72h et se perdre ensuite dans ce dédalle de "Calle" (ruelle vénitienne) à la recherche de notre hôtel. Grâce à l'aide d'un vénitien croisé en chemin qui a eu la gentillesse de nous guider, nous arrivons à notre hôtel situé dans une cour, au fond d'une ruelle - Un charmant hôtel et une superbe grande chambre avec vue sur un des canaux. Puis direction la Piazza San Marco et tout ses clichés touristiques vénitiens mais ô combien magnifique : Basilique byzantine, Palais Ducale et son pont des soupirs, le campanile, le prestigieux Café Florian et... les gondoles ! Nous partons vers les îles, lieux que je n'avais pas encore visité !! Direction Lido, Giudecca pour finalement descendre à Murano, l'île aux maisons colorées et la tranquille Burano. Soirée sur la Piazza San Marco quasi déserte avec quelques badauds hébergeant sur place. La piazza est éclairée et nous profitons de la musique classique interprétée par des orchestres du café Florian et de son concurrent situé à l'opposé de la piazza. Musique agréable et atmosphère enivrante...
Ciao Italia !
C'est mon quatrième voyage en Italie et mon second à Venise - cela s'explique par sa proximité avec la France mais aussi sa richesse culturel, architecturale et sa gastronomie aucun s'ajoute sa situation méridionale très ensoleillée ! Et puis Venise, l'une des trois plus belles villes d'Europe avec Prague et Saint-Pétersbourg selon moi.
ITALIE
L’Italie possède une gamme de
pierres et de matériaux de construction exceptionnels, et de temps immémorial
chaque province a eu ses prédilections: briques, pépérin, travertin, marbre. La
polychromie y va de soi. Une ville entièrement artificielle comme Venise
contient tous les matériaux d’usage ou de luxe des Alpes et de l’Adriatique, du
marbre à la pierre d’Istrie.
Une sorte de répertoire complet des types géologiques avec les couleurs du sol,
les mouvements du relief et la végétation se déploie des contreforts alpestres,
où se logent des lacs fameux, aux zones de marécages, aux arêtes arides semées
de cactus et d’aloès. Les paysages sont tellement individualisés que l’art en a
recueilli la variété: mosaïques antiques, peintures romaines, fresques toscanes,
tableaux vénitiens jusqu’au moment où, parallèlement aux artistes italiens, les
adeptes du paysage historique, Corot et les fidèles de Venise s’en sont à leur
tour emparés. La diffusion et l’imitation les ont fait connaître partout et ils
ont offert des modèles tour à tour aux générations classicisantes et aux
romantiques.
[...] Venise a longtemps résisté à l’intégration, qui n’est devenue possible qu’avec la ruine de son empire maritime. Mais cette «insularité» des républiques a coûté cher à l’Italie.
Europe's kinky over-the-knee boot has it all: popes, painters, polenta, paramours, poets, political puerility and potentates. Its three millennia of history, culture and cuisine seduce just about everyone. In Italy you can visit Roman ruins, gawk at Renaissance art, stay in tiny medieval hill towns, go skiing in the Alps, explore the canals of Venice and see more beautiful churches than you imagined could exist in one country. Naturally you can also indulge in the more elementary pleasures of enjoying good food and wine, improving your wardrobe and seeking out la dolce vita.
Superficie / Area: 301,250 km² (117,487 sq mi)
- Population: 57.6 million(s)
Capitale / Capital : Rome
Langue: Italien (et dialecte français, allemand et slovène) / Language
: Italian (and dialects: German, French,
Slovene)
Religions: 85% Roman Catholic, 5% Jewish and Protestant
Government: Republic
Monnaie / Currency : Euro
- Inflation: 1.8%
Major industries: tourism, engineering, textiles, chemicals, food
processing, motor vehicles, clothing & footwear
Major trading partners: EU (esp. Germany, France, UK, Spain, Netherlands),
USA
VÉNÉTIE
Région de l’Italie du Nord-Est, la Vénétie peut se définir de plusieurs façons.
Au sens large, c’est la plaine d’Italie du Nord à l’est du lac de Garde, avec
ses annexes montagnardes, c’est-à-dire l’essentiel de la région que Venise a
historiquement dominée et organisée. Sensible au prestige du nom de Venise, le
nationalisme italien de la fin du XIXe siècle a étendu le concept de Vénétie aux
régions irrédentes de la Vénétie tridentine (Trentin-Haut-Adige actuel) et de la
Vénétie julienne (dont la plus grande partie appartient aujourd’hui à la
Slovénie). Il ne sera question, ci-après, que de la région administrative de
Venise (Veneto), plus restreinte, qui groupait 4 395 000 habitants en 1992 sur
18 377 kilomètres carrés.
Cette région consiste, pour les trois quarts de son étendue, en une plaine
inclinée vers le cours inférieur du Pô à l’ouest, vers l’Adriatique à l’est, et
divisée, de part et d’autre d’une zone de résurgences, en une haute plaine
sèche, aux sols souvent médiocres, et une basse plaine humide, fertile, mais où
la maîtrise des eaux a été difficilement acquise. Accidentée seulement par les
monts Berici (444 m, calcaires) et Euganéens (603 m, volcaniques), elle se
poursuit identique en Frioul. Elle est le domaine de la petite exploitation
(moins de 10 ha) en faire-valoir direct. À la céréaliculture à hauts rendements
(maïs, blé; riz dans le Polésine) s’ajoutent les cultures maraîchères (régions
de Vérone, Padoue, Vicence), le vignoble, l’élevage bovin, l’aviculture. La
côte, basse et lagunaire, ne possède pas d’autre port notable que Venise. La
montagne (Dolomites) n’offre pas de passages commodes vers le nord, mais la Val
Sugana permet de gagner la vallée de l’Adige et, de là, le Brenner.
La suprématie vénitienne a marqué profondément l’organisation de l’espace
régional: Venise a monopolisé le trafic maritime, conquis la terre ferme, soumis
à son pouvoir les villes qui avaient coordonné, dès le XIIIe siècle, la
reconquête agricole des terres basses abandonnées lors des invasions barbares.
Malgré son déclin, elle a su conserver son rôle de capitale régionale.
Surpeuplée, la Vénétie a connu, après la Première Guerre mondiale, une
émigration massive; l’industrie n’a connu un véritable essor qu’après 1944.
Padoue, Vérone, Vicence se sont développées plus vite que Venise qui, par
ailleurs, conserve la direction administrative, maintient son rôle touristique,
étoffe ses fonctions portuaires et industrielles concentrées à Porto Marghera et
à Mestre. En raison de cet essor qu’illustre la forte progression de l’emploi
industriel (42 p. 100 de la population active en 1990) et qui s’inscrit dans un
mouvement général de promotion économique de l’Italie adriatique, le solde
migratoire est positif depuis la fin des années 1960. Cependant, avec la
réduction du taux de fécondité, le solde naturel est négatif depuis 1983 et la
population progresse à un rythme inférieur à la moyenne nationale (0,9 p. 100 de
1981 à 1990). Le secteur secondaire, qui occupe 42 p. 100 des actifs (1990),
consiste en industries métallurgiques, chimiques, énergétiques dans le
centre-est, en agroalimentaire, textile, habillement et orfèvrerie dans la zone
de Vérone, Vicence, Padoue et Trévise. Le secteur tertiaire, qui emploie 51 p.
100 de la population active, est en pleine expansion.
VENISE
L’un des ports qui se sont développés, sur
les cordons littoraux et dans les lagunes du fond de l’Adriatique, après
l’envasement des ports antiques du delta du Pô et de ses abords (Spina, Adria,
puis Ravenne). Sauvée d’un sort semblable par d’incessants travaux (détournement
de la Brenta), Venise s’est affirmée, au Moyen Âge, comme point de rupture de
charge entre le trafic maritime et l’active navigation padane. Éclipsant les
ports plus orientaux, contrôlant la route du Brenner, étendant jusqu’à Brescia
ses possessions de terre ferme, Venise a constitué un empire marchand
méditerranéen. Déjà en déclin au XVIIIe siècle, Venise se voit distancer par
Trieste pendant la période de domination autrichienne (1815-1866). Elle n’est
guère parvenue ensuite à reconquérir un hinterland en Europe centrale et n’a dû
son renouveau économique qu’à l’industrialisation de sa région, postérieure à la
Seconde Guerre mondiale pour l’essentiel. Ce renouveau se traduit par la
croissance du trafic du port, le cinquième d’Italie: 6,7 millions de tonnes en
1955, 23,4 en 1993 (dont près de 50 p. 100 d’hydrocarbures). Si le port
insulaire, contigu à la ville historique, doté du chemin de fer en 1846,
conserve un rôle commercial, le gros du trafic passe par le port de terre ferme,
Marghera, qui a été commencé en 1919 et qui est relié au précédent par un canal
maritime de 4 kilomètres et entouré d’installations industrielles. L’équipement
portuaire est suffisant, mais la lenteur de l’accès et l’insuffisance des
profondeurs constituent des handicaps. L’ensemble Porto Marghera-Mestre
concentre les industries encombrantes et polluantes (travail des métaux non
ferreux, raffinerie de pétrole, industrie chimique, verrerie...). La population
a tendance à diminuer: 305 617 habitants en 1993 contre 364 550 en 1975. En
fait, ces chiffres recouvrent des évolutions de sens opposé: la Venise
insulaire, au site incommode, aux paysages figés de ville-musée, perd des
habitants et de l’importance économique tout en restant le deuxième centre
touristique italien. Son patrimoine architectural pose de difficiles problèmes
de conservation. Au contraire, la Venise de terre ferme a diversifié ses
fonctions: industrielles à Marghera, résidentielles à Mestre.
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