16.08.2003
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Mont
Saint Michel
NORMANDIE
Paris • Rennes • Mt St Michel • Genet
"Préparatifs :
Un grand sac de voyage avec deux sacs de couchages et divers vêtements pour deux semaines. Un sac à dos pour avoir en permanence sur moi un K-way pour la pluie, une bouteille d'eau, de la nourritures (biscuits...), des brochures touristiques de divers offices de tourisme, mes Lonely Planet "Bretagne" et "SouthWest France" et le Guide du Routard "Languedoc Roussillon" et mon APN Minolta.
Trajet :
Gare Montparnasse pour y prendre le TGV pour Rennes, exaltation du départ - deux semaines de vacances tant attendu au bout des doigts ! Descente forcée à Rennes pour prendre les Cars Bretons pour le Mont Saint Michel !
Mont Saint Michel !
Première étape de notre voyage et non des moindres ! Le fameux Mont Saint Michel, l'un des lieux les plus pittoresques de France et déjà un problème se pose : où déposer nos encombrantes valises, notre auberge étant de l'autre coté de la baie. Quelques pose photos de ce lieu mythique. Direction l'office de tourisme situé à l'entrée du site pour avoir un plan de l'île. Il est déjà midi, et nous avons déjà un petit creux.... Direction une crêperie conseillée par le Lonely Planet. Entrée difficile à trouvé puisqu'au premier d'une maison dont l'entrée au rez-de-chaussée est une boutique de souvenir. On y mange une galette préparée presque devant nous, la cuisine étant dans la salle. Le personnel est très sympathique. Avant de partir, je demande à la gérante s'il est possible d'y laisser nos bagages pour les récupérer en fin journée. Celle ci accepte de nous les garder le plus sympathiquement du monde - c'est un service en or qu'elle nous rend !! Dégagé de ce lourd poids nous déambulons libres et rassasiés. Les différentes vues panoramiques de l'île sont belles à voir et à photographier et surtout ce curieux îlot de Tomblaine face au Mont Saint Michel autrefois, lui même dénommé Mont Tombe. En chemin nous passons dans une église dont le saint patron est évidemment l'archange Saint Michel. Notre ascension nous mène à l'imposante abbaye du Mont. Nous y entrâmes !! Tout y est colossal. Il faut se rappeler qu'au Moyen Age, ce lieu était un haut lieu de pèlerinage d'où la grandeur des moyens utilisé pour bâtir cette abbaye au sommet dur rocher (nul autre endroit n'aurait pu être possible). Autre fait étonnant, cette abbaye n'est plus en activité, hormis une pèlerine que j'aperçus, aucun homme d'église n'était présent et d'où une sensation étrange car ce fut la première fois que je visita un lieu de culte emplit de brouhaha. Lieu immense qui elle seule doit sûrement représenter la moitié de la superficie immobilière. Nous ressortîmes de là légèrement fatigué par la marche. Nous fîmes une halte dans petit jardin puis nous continuâmes, mais nous fîmes rapidement le tour de l'île. Nous allâmes donc faire quelques emplettes "souvenirs" puis La Poste, et nous prîmes quelques dernières photos du Mont Saint Michel dans son ensemble avant de reprendre nos bagages gentiment gardés avant le départ en bus pour Genêts.
Arrivé à Genets, devant l'église, nous cherchâmes l'Auberge de Jeunesse que nous trouvâmes après quelques difficultés. Nous attendîmes une demi heure en attendant l'ouverture. L'auberge ouverte, nous y entrâmes, entre temps je laissa mon écritoire sur la table de la cours - oubliant de le reprendre, quelqu'un me le prit et je perdis cet écritoire que j'avais depuis mes tendres huit ans (oui, je suis un sentimentale... ah je hais ce voleur car je suis retourner à l'accueil et rien n'a été laissé) . Nous découvrîmes une chambre charmante et moderne. Nous sortîmes aussitôt, l'église était déjà fermée. Nous fîmes une escale dans une épicerie pour y acheter de quoi manger - nous y achetâmes le minimum car le choix était faible et les prix drôlement élevés (100%) ! Nous nous promenâmes vers la baie où nous mangeâmes le peu que nous avions pendant que nous assistâmes à la séance photos de jeunes mariés qui posèrent avec ou sans leur entourages devant la baie du Mont Saint Michel. Peu après leur départ, nous prîmes des photos de la baie et du mont... nous y ramassâmes des coquillages, symbole de pelerinage, mais aussi que ces terres étaient autrefois sujet aux marées. Nous vîmes aussi des chevaux. Nous marchâmes longtemps jusqu'au coucher du soleil. Puis nous rentrâmes à l'auberge. La nuit tombée, nous nous promenâmes dans les rues dessertes vers la baie. Nous nous assîmes non loin d'un groupe de gens qui faisaient un feu de camps. Nous n'allâmes pas plus loin car il faisait nuit noir sans éclairage artificiel, ni lampe à la seule lumière de la lune... cela aurait été dur de revenir sur nos pas. Nous rentrâmes peu après."
MONT-SAINT-MICHEL
Le rocher de Mont-Tombe, séparé du continent par la grande marée de 709,
abritait déjà des cultes à saint Étienne et à saint Symphorien lorsque, en 708,
une apparition de l’archange Michel décida l’évêque d’Avranches à construire une
église (consacrée en 709) à l’imitation du sanctuaire du Mont-Gargano en Italie.
Une abbaye carolingienne la remplaça, desservie par des moines venus de
Fontenelle (l’actuel Saint-Wandrille): la chapelle Notre-Dame-sous-Terre, située
sous les trois premières travées disparues de la nef, en est un vestige. Au
début du XIe siècle, la réforme monastique atteignit le Mont et la règle
clunisienne y fut introduite. Le rocher fut alors nivelé pour permettre
l’installation de la nouvelle église abbatiale, commencée en 1022 et achevée en
1084. L’abbaye s’agrandit peu à peu vers le nord et le sud et un incendie fut à
l’origine, en 1203, de la reconstruction des bâtiments monastiques. C’est sous
les abbatiats de Jourdain (mort en 1212) et de Raoul des Isles (1212-1218) que
fut élevée la Merveille. Le cloître fut achevé en 1228. Grâce à sa situation
géographique particulière qui rendait sa défense aisée, l’abbaye du
Mont-Saint-Michel n’eut pas à souffrir de la guerre de Cent Ans. Les moines de
la congrégation de Saint-Maur s’y installèrent en 1622, la quittèrent à la
Révolution et, jusqu’en 1863, les bâtiments conventuels servirent de maison
d’arrêt.
Placée au sommet du Mont, l’abbaye révèle une disposition assez complexe, rendue
nécessaire par la configuration du rocher lui-même: le développement habituel
des bâtiments autour du cloître étant impossible par manque de place, les
salles, accrochées à flanc de roc, se superposent sur trois niveaux. Le cloître
lui-même, centre de la vie monastique, se trouve rejeté à l’extrémité nord-ouest
du Mont, face au large. L’église abbatiale se compose d’une nef romane, d’un
transept et d’un chœur gothique, élevé au XVe siècle en remplacement du chœur
primitif qui s’était effondré en 1421. La nef romane à trois vaisseaux présente
une élévation à trois niveaux (grandes arcades, baies géminées des tribunes,
fenêtres hautes en plein cintre), caractéristique de l’architecture romane
anglo-normande à la fin du XIe siècle. Elle était primitivement couverte d’une
voûte lambrissée qui prit feu en 1834. Le transept saillant ainsi que le chœur
débordent la plate-forme rocheuse et sont bâtis sur un plateau de maçonnerie,
lui-même établi sur plusieurs cryptes voûtées datant des XIIe, XIIIe et XVe
siècles. Le transept, voûté en berceau plein cintre sur doubleaux, eut son bras
nord raccourci au XIIIe siècle, lors de la construction de la Merveille. Le
chœur du XVe siècle possède un triforium ajouré et des fenêtres hautes aux
réseaux flamboyants. La clarté du chœur contraste avec l’obscurité de la nef du
XIe siècle. Au côté nord du Mont s’élève la Merveille qui se divise, en fait, en
deux parties bien distinctes, juxtaposées, mais qui présentent toutefois la même
superposition de salles sur trois niveaux. Hormis la salle des Chevaliers située
au niveau intermédiaire, toutes possèdent une file de supports médians qui
divisent l’espace en deux nefs de hauteur égale: ce procédé constructif fut très
largement utilisé dans l’architecture monastique, surtout à l’époque gothique,
car il résout les problèmes d’équilibre des édifices sans entraîner de grandes
dépenses. Au niveau inférieur de la Merveille se trouvent l’aumônerie et le
cellier, couverts de voûtes d’arêtes sans doubleaux; à l’étage intermédiaire, la
salle des Hôtes, couverte de voûtes d’ogives retombant sur des colonnes
particulièrement élégantes et élancées, et la salle des Chevaliers, à trois
vaisseaux et deux files de supports cylindriques trapus; enfin, à l’étage
supérieur, le réfectoire, couvert d’une charpente en forme de carène renversée
et dont les murs latéraux sont percés de nombreuses fenêtres étroites,
semblables à des meurtrières, qui dispensent une très grande luminosité, ouvre
sur la galerie est du cloître. Le cloître, de forme trapézoïdale, aux galeries
charpentées, est un chef-d’œuvre de raffinement architectural et décoratif avec
ses arcatures aux colonnettes disposées en quinconce et ses frises, rosaces,
écoinçons sculptés de végétaux ou de scènes anecdotiques d’une remarquable
exécution, qui sont à rapprocher de la décoration des églises gothiques
normandes telles que le chœur de la cathédrale de Bayeux et celle de Sées.
L’abbaye du Mont-Saint-Michel comporte de nombreuses autres salles et bâtiments
utilitaires tels que le promenoir des moines, le dortoir, les cuisines, les
logis abbatiaux, situés à des niveaux différents, qui forment une gigantesque
muraille artificielle au-dessus de laquelle s’élève l’abbatiale.
De 1865 à 1909, plusieurs restaurations furent dirigées successivement par les
moines de l’abbaye de Pontigny puis par les architectes des Monuments
historiques, Édouard-Jules Corroyer, Victor Petitgrand, Paul Gout. Petitgrand
compléta la tour-lanterne d’une flèche inspirée de celle de Viollet-le-Duc pour
Notre-dame de Paris, couronnée d’une statue de l’archange Saint-Michel réalisée
par Frémiet. Celle-ci fut restaurée en 1987.
The uniqueness of its site and the beauty of its architecture make Mont
Saint-Michel, "the wonder of the western world", one of France's major monument
attractions.
rocky islet and famous
sanctuary in Manche département, Basse-Normandie région, off the coast of
Normandy, France. It lies 41 miles (66 km) north of Rennes and 32 miles (52 km)
east of Saint-Malo. Around its base are medieval walls and towers above which
rise the clustered buildings of the village with the ancient abbey crowning the
mount. One of the more popular tourist attractions in France, Mont-Saint-Michel
was designated a UNESCO World Heritage site in 1979.
Mont-Saint-Michel is almost circular (about 3,000 feet [900 metres] in
circumference) and consists of a granite outcrop rising sharply (to 256 feet [78
metres]) out of Mont-Saint-Michel Bay (between Brittany and Normandy). Most of
the time it is surrounded by vast sandbanks and becomes an island only when the
tides are very high. Before the construction of the 3,000-foot causeway that
connects the island to land, it was particularly difficult to reach because of
quicksand and very fast-rising tides. The causeway, however, has become a
barrier to the removal of material by the tides, resulting in higher sandbanks
between the islet and the coast.
The island was originally called Mont-Tombe but became known as
Mont-Saint-Michel in the 8th century, when St. Aubert, bishop of Avranches,
built an oratory there after having a vision of the archangel St. Michael. It
rapidly became a pilgrimage centre, and in 966 a Benedictine abbey was built
there. In 1203 it was partly burned when King Philip II of France tried to
capture the mount. He compensated the monks by paying for the construction of
the monastery known as La Merveille (“The Wonder”).
The island, which was fortified in 1256, resisted sieges during the Hundred
Years' War between England and France (1337–1453) and the French Wars of
Religion (1562–98). The monastery declined in the 18th century, and only seven
monks were living there when it was dissolved during the French Revolution
(1787–99). It became a state prison under Napoleon I (reigned 1804–14/15) and
remained a prison until 1863; in 1874 it was classified as a historic monument
and restored.
The fine abbey church that towers over the island has an imposing 11th- and
12th-century Romanesque nave and an elegant choir in Flamboyant Gothic style (built
1450–1521). The tower and spire, crowned by a statue of St. Michael, were added
in the 19th century. The church is built over three crypts, the oldest dating
probably from Carolingian times (8th–10th centuries). The exterior walls of the
splendid Gothic monastery La Merveille (built by 1228) combine the powerful
characteristics of a military fortress and the simplicity of a religious
building. The most striking sections are the refectory, with its high, narrow
windows, and the magnificentcloister, with its fine sculptures. There is a
panoramic view of the bay from the medieval walls (13th–15th centuries) on the
southern and eastern sides of the mount. The houses (now mainly hotels or
tourist shops) along the narrow street winding up to the abbey date in some
cases to the 15th century. Pop. (1982) 65; (1990) 72.