Mardi 27 Juillet 2004
Lento |
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Santillana
del Mare
CANTABRIE / CANTABRIA
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Portail | plantes aériennes | La Maison "tombante" | ||
Collégiale Sainte Julia Colegiata |
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Le voisinage des célèbres grottes peintes d’Altamira, mais aussi un charme très vif, sont à l’origine de la vogue touristique de Santillana del Mar, petite ville de la province de Santander. On y va pour flâner dans des rues bordées de maisons fortifiées (tours del Merino et des Borja) et de nobles demeures (celles des Peredo, Tagle, Estrada et Villa), l’ensemble ayant été construit entre le XIVe et le XVIIIe siècle. On verra la vieille maison gothique des Velarde et celle de doña Leonor de la Vega, mère du premier marquis de Santillana, le célèbre poète don Iñigo López de Mendoza. On s’attardera longuement sur la vaste place fermée par la collégiale. C’est l’édifice majeur, né du culte de sainte Julienne. Commencé à l’époque romane, il ne reçut ses voûtes qu’à l’époque gothique. Les éléments les plus remarquables sont le chevet, d’un style roman très orné et le cloître, plein de poésie, même si les chapiteaux, faussement archaïques, sont un peu lourds (seconde moitié du XIIe et début du XIIIe siècle). Mentionnons encore le portail, remanié, et des reliefs épars dans le cloître (Christ en majesté, Vierge à l’Enfant, Lutte de sainte Julienne contre le dragon) et dans le chœur (groupe de quatre apôtres ornant l’autel). Il s’agit de morceaux précieux, illustrant la dernière étape de l’évolution de la sculpture romane espagnole. Le beau retable du maître-autel, qui était en place en 1538, présente des sculptures encore gothiques de style (les évangélistes) et des panneaux peints, dans le goût de la Renaissance italienne. Il resterait à étudier dans la littérature, de Lesage (Gil Blas naquit dans cette ville) à Sartre, la fama (renommée) de Santillana. On s’y est appliqué et les résultats de cette recherche sont à la gloire du « plus joli village d’Espagne ».
Collégiale Sainte Julia
La transformation de l'ancien Monastère en
Collégiale - en changeant la règle bénédictine qui le régissait par celle de
l'ordre des Canónigos de Saint Augustín - se produit vers le milieu du XIIe siècle,
époque où on construit le temple actuel, en style roman, qui est le plus vaste
que la corniche cantabrique. Sa structure en trois absides et trois navires suit
le modèle de Frómista (Palencia) et du modèle roman international qui pénètre en
Castille par le Chemin de Santiago.
La structure de son portique, des colonnes et des canecillos évoquent les sujets
fondamentaux de la religiosité médiévale, en particulier la lutte entre le Bien
et le Mal, et la nécessité de pénitence et le pardon pour sauver des peines de
l'enfer. Ce message est montré à travers des allégories et des symboles
animaliers (des lions, pélicans, colombes, corneilles, serpents, chèvres...) et
végétaux (pommes, fougères, acanthes, lis, vigne, raisins, ananas...) ainsi que
quelques scènes humaines.
Au coeur de la pièce, on érige la tombe de Sainte Juliana, dont les reliques
sont gardées dans le coffret du retable avec les escudos de la "Casa de la Vega"
Le retable le plus grand est une excellente oeuvre de style hispano flamand, fin
XVe siècle, avec des tableaux picturaux relatifs au martyre la sainte et les
sculptures des apôtres et évangélistes. Le frontal de l'autel est une grande
pièce du plateau mexicain. Dans le choeur, on conserve un organe baroque
remarquable, et dans la chapelle baptismale, indépendant de la pile romane, une
représentation du dieu pantocrator exceptionnelle effectué autour de l'année
1200.
Le cloître, adossé à la façade nord de l'église, échantillon dans ses 42
capitaux variée thématique d'une évolution complète de la sculpture romane. Avec
leurs parois on observe les sarcophages avec des motifs héraldiques de
personnages significatifs du clergé et la noblesse
Colegiata Santa Juliana
La transformación del antiguo monasterio en Colegiata – al cambiar la regla benedictina que lo regía por la de la orden de Canónigos de San Agustín – se produce a mediados del siglo XII, época en que se edifica el templo actual, en estilo románico, que es el más amplio de la cornisa cantábrica. Su estructura de tres ábsides y tres naves sigue el modelo de Frómista (Palencia) y del románico internacional que penetra en Castilla por el Camino de Santiago.
La escultura de su porticada,
capiteles y canecillos evocan los temas fundamentales de la religiosidad
medieval, en particular la lucha entre el Bien y el Mal, y la necesidad de la
penitencia y el perdón para salvarse de las penas del infierno. Este mensaje se
muestra a través de alegorías y símbolos animales (leones, pelícanos, palomas,
cuervos, serpientes, cabras...) y vegetales (manzanas, helechos, acanto, lirios,
vid, uvas, piñas...) así como algunas escenas humanas.
En el centro del crucero se erige el sepulcro de Santa Juliana, cuyas reliquias se guardan en la arqueta del retablo con los escudos de la Casa de la Vega.
El retablo mayor es una
excelente obra de estilo hispano-flamenco de finales del XV, con tablas
pictóricas relativas al martirio de la santa y esculturas de apóstoles y
evangelistas. El frontal del altar es una soberbia pieza de platería mexicana.
En el coro se conserva un notable órgano barroco, y en la capilla bautismal,
además de la pila románica, un excepcional pantocrátor realizado en torno al año
1200.
El claustro adosado a la
fachada norte de la iglesia, muestra en sus 42 capiteles de variada temática una
completa evolución de la escultura románica. Junto a sus muros se observan los
sarcófagos con motivos heráldicos de personajes relevantes del clero y la
nobleza.
Santander
CANTABRIE / CANTABRIA
La capitale de région cantabrique est une ville de presque 200.000 habitants, moderne et cosmopolite qui est située dans une des baies plus belles que le monde. Une ville touristique idéale avec une atmosphère estivale et nocturne attrayante. Compte en outre une offre culturelle riche et varié ( Palais Festivals, Université d'Été, Festival International de Santander... ).
La capital de Cantabria es una ciudad con casi 200.000 habitantes, moderna y cosmopolita que se asienta en una de las bahías más hermosas del mundo. Una ciudad ideal, turística y con atractivo ambiente estival y nocturno. Cuenta además con una rica y variada oferta cultural ( Palacio de Festivales, Universidad de Verano, Festival Internacional de Santander... ).
Port city and capital of Cantabria provincia and the
comunidad autónoma (“autonomous community”) of Cantabria, northern Spain. It is
sited on the southern shore of Cape Mayor, a rocky peninsula extending eastward
and sheltering the Santander Bay (an inlet of the Bay of Biscay). The city's
excellent harbour was possibly the site of the Roman colony of Portus Victoriae.
The centre of the lower town was rebuilt after it was destroyed by fire spread
by a windstorm in 1941. Notable surviving buildings include the Magdalena
Palace, presented by the town to King Alfonso XIII; a Gothic cathedral; the
library of the contemporary writer and historian Marcelino Menéndez y Pelayo;
and the provincial museum, with a large collection of prehistoric artifacts from
the locality. Santander has a summer university and is an episcopal see. The
University of Santander was founded in 1972.
The economy is based on fishing, iron refining, and activities connected with
the port (shipbuilding). Manufactures are varied. Pop. (1982 est.) city,
184,094; (1990 est.) mun., 194,221.
Sur la partie de la Crypte se lève la Cathédrale, construite pendant le XIVe siècle. Elle n'a pas l'aspect des grandes cathédrales gothiques espagnoles étant donné les modifications constantes et les catastrophes subies (comme l'incendie de de 1941) qui laissent voir très peu de de ce qu'a été l'oeuvre originale. Tout l'extérieur a été reconstruit : la tour prismatique (la plus vieille), les absides, la lanterne octogonale, la façade... En dépit de tout, on maintient l'aspect gothique de l'oeuvre avec trois bâtisses, la centrale, plus haute et large, séparées par de hauts piliers avec huit colonnes. Ils soulignent la statue gisante de Pedro Camus de 1599 et tombe de Marcelino Menéndez Pelayo. On conserve une pile arabe étrange d'ablutions en marbre blanc, la tradition dit qu'elle vint de Cordoue et d'autres supposent qu'elle fut apporté par un certain habitant de Santander au retour de la conquête de Séville. Elle garde une légende dans des caractères cúficos qui dit : "Je suis un saltador (d'eau) ; bercé par les vents, mon corps, transparaît comme le cristal, est formé d'argent blanc. Les ondes pures et frigides (de ma source) ont été dans le fonds, redoutables dans sa subtilité propre et fine, elles mettent ensuite à former un corps solide et congelé". L'entrée à la cathédrale est faite par le cloître, c'est-à-dire à travers la porte principale de la paroi sud, qui maintient encore des plans gothiques avec des arcs signalés, l'extérieur tout il avec ribete angrelado. Il n'existe aucun type de sculpture, en ayant été réformé le tympan et les jambages avec une construction probablement du siècle XVII. Le cloître de la cathédrale comprend un vaste espace rectangulaire encadré par quatre ailes couvertes. Chaque aile est divisée cinq tronçons couverts par des chambres fortes d'ojivas. Il paraît que la construction du cloître a été entamée une fois finie l'église, c'est-à-dire au début du XV siècle, et il a été utilisé pour le cimentière tant de moines (qu'ils ont occupé le jardin) comme d'habitants de ville qui ont été enterré dans les ailes sud et ce. Dans les ailes du cloître, comme exposées, apparaissent quelques pièces sculpturales en pierre et en bois. Il y a aussi quelques tombes, en soulignant une de l'année 1249, avec une couverture d'entrelazos, mémoire romane, et rosettes. Dans l'aile Est, couvercle du sarcophage avec homme gisant du XV siècle, placé sur six lions.
Sobre parte de la Cripta se levanta la Catedral, construida durante el siglo XIV. No tiene el as- pecto de las grandes catedrales góticas españo- las, debido a las constantes modificaciones y catástrofes sufridas ( como el incendio de 1941 ) que dejan ver muy poco de lo que fue la obra original. Todo el exterior se reconstruyó: la torre prismática ( la más vieja ), los ábsides, la linterna octogonal, la fachada... Pese a todo, se mantiene el aspecto gótico de la obra con tres naves, la central más alta y ancha, separadas por altos pilares con ocho columnas. Destacan la estatua yacente de don Pedro Camus del 1599 y el sepulcro de don Marcelino Menéndez Pelayo. Se conserva una extraña pila árabe de abluciones en mármol blanco, la tradición dice que vino de Córdoba y otros suponen que fuese traída por algún santanderino al regreso de la conquista de Sevilla. Lleva una leyenda en caracteres cúficos que dice: "Yo soy un saltador ( de agua ); mecido por los vientos, mi cuerpo, transparente como el cristal, está formado de blanca plata. Las ondas puras y frígidas ( de mi manantial ) al encontrarse en el fondo, temerosas de su propia sutileza y delgadez, pasan luego a formar un cuerpo sólido y congelado". La entrada a la catedral se hace por el claustro, es decir a través de la puerta principal del muro sur, que mantiene aún trazas góticas con arcos apuntados, el exterior todo él con ribete angrelado. No existe ningún tipo de escultura, habiendo sido reformados el tímpano y jambas con una construcción posiblemente del siglo XVII. El claustro de la catedral abarca un amplio espacio rectangular enmarcado por cuatro alas cubiertas. Cada ala se divide en cinco tramos cubiertos por bóvedas de ojivas. Parece que la construcción del claustro fue iniciada una vez acabada la iglesia, es decir a principios del siglo XV, y se utilizó para cementerio tanto de monjes ( que ocuparon el jardín ) como de habitantes de la villa que fueron enterrados en las alas sur y este. En las alas del claustro, a modo de exposición, aparecen algunas piezas escultóricas en piedra y madera. También hay algunos sepulcros destacando uno del año 1249, con una cubierta de entrelazos, recuerdo románico, y rosetas. En el ala este, tapadera de sarcófago con varón yacente del siglo XV, colocada sobre seis leones.
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le droit à l'image, donc quiconque se voyant sur ces images
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traduction française : frenchtouch
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