25 & 26.08.2003
Ni Remords |
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LANGUEDOC ROUSSILLON
Brive la Gaillarde •> Carcassonne
"Nous prîmes un bus qui nous mena à la gare où nous prîmes le train pour Carcassonne avec un changement à Toulouse. Carcassonne, dernière grande étape hexagonale avant l'Andorre. Carcassonne, la ville où Walt Disney y séjourna deux fois et s'en inspira pour son château dans la Belle au bois dormant. Mais Carcassonne est surtout pour moi, la ville où Stephan Eicher enregistra l'album du même nom - un album mythique !! Dès la sortie de la gare, un jolie port de plaisance ravie notre regard avide de quiétude et de beautés. Nous fîmes une halte express au McDo puis nous allâmes en direction de notre auberge situé en plein coeur de la forteresse qu'on appelle ici "la cité" via une navette. Nous nous installâmes dans cette merveilleuse auberge de jeunesse "3 étoiles" : certes des chambres 4 lits mais avec confort moderne, des casiers assez large pour y mettre un sac de voyage avec verrou pour y mettre un cadenas, des prises électriques, une cuisine au rez-de-chaussée, une terrasse et un snack-bar ouvert la nuit sans oublier sa situation centrale au coeur de la Cité. Je visita cette forteresse comme un petit enfant, les tours, les remparts, les lices (espace vide entre deux remparts) m'émerveillèrent. Nous visitâmes le Château Comtal où nous y rencontrâmes la connaissance d'un japonais. Nous sortîmes de la cité pour visiter la Bastide Saint Louis, l'autre quartier de Carcassonne pour dîner chez "Fred" pour je dégusta un cassoulet trop salé. Service médiocre malgré sa recommandation par le Guide du Routard. Nous rentrâmes à pied a l'auberge un peu émèche par le Minerve, nous faillîmes nous perdre. Après presque une longue heure de marche, nous arrivâmes devant le pont, quelle beauté !! La cité était éclairée - nous fîmes une halte pour capturer cette magie nocturne de la belle cité cathare.
Nous nous réveillâmes, tandis que mon amie rédigeait son journal, je partis en visiter les moindres recoins de la cité, un puit, un jeu de lumière à la Basilique Saint Nazaire, ou bien les ruines de l'Église Saint Sernin détruite durant la Révolution Française. Nous nous promenâmes l'après midi dans la prodigieuse cité. Le soir nous mangeâmes dans un restaurant de la cité, ce fut délicieux ! Puis nous assistâmes à un spectacle en langue d'oc avec le Japonais. Nous finîmes la nuit au snack-bar de l'auberge jusqu'à une heure tardive.
Carcassonne est une belle ville dans laquelle j'y retournerais bien volontiers... On y mange bien, la ville est vivante, le décor est magnifique - je ferais bien une visite approfondi de l'Aude avec ses mythes et légende (Renne le Château entre autres)"
CARCASSONNE
Le site de Carcassonne est une colline dominant le carrefour formé par le
passage naturel entre la région méditerranéenne et l’Aquitaine et qui, par
l’Aude supérieure, raccorde ces deux régions au Sud pyrénéen. La ville est
double et forme un incomparable témoignage médiéval: la ville haute, ou cité,
avec sa cathédrale édifiée du XIe au XIVe siècle et sa double enceinte renforcée
à l’ouest par le château (dont la construction fut entreprise à partir du Ve
siècle et continua jusqu’au XIIIe siècle); la ville basse, ou bourg, bastide du
XIIIe siècle, au plan en damier, prolongée au-delà de ses murailles (milieu du
XIXe siècle) par les quartiers modernes.
Oppidum volque puis colonie latine au Ier siècle, Carcassonne surveillait la
voie d’Aquitaine. Les éléments les plus anciens de l’enceinte de la cité sont
attribués aux Wisigoths sous la domination desquels s’établit un évêché (av.
589); peut-être même datent-ils du Bas-Empire. Après l’occupation arabe
(725-759), Carcassonne devint le centre d’un comté (819 à 1082 environ), puis
d’une vicomté appartenant à la famille Trencavel jusqu’en 1247. Sur cette
position stratégique, la cité était une ville de garnison. L’épisode décisif de
la croisade contre les albigeois fut le siège de Carcassonne (1209), et Simon de
Montfort l’utilisa pendant les années suivantes comme base d’opérations, puis la
monarchie et l’Église comme point d’appui (siège de sénéchaussée, tribunal
d’inquisition) au sein d’un pays en grande partie hostile. Pour que la cité
conserve mieux cette fonction, on expulsa ses habitants révoltés en 1262 et on
leur permit d’édifier le bourg sur la rive basse et opposée de l’Aude. Ce bourg
accueillit le marché, une draperie très florissante et les ordres mendiants. Dès
la fin du XIIIe siècle, il l’emportait sur la cité par la population et
l’animation. La proximité de la cité lui attira maint orage pendant la guerre de
Cent Ans, comme la destruction du bourg en 1355 par le Prince Noir. Quant à la
cité, elle ne se départit pas de son rôle de place forte monarchique et
cléricale, même au XVIe siècle où elle résista aux protestants.
En 1990, Carcassonne comptait environ 43 497 habitants. Son influence s’étend
sur la campagne viticole environnante et s’exerce par les relais sous-régionaux
de Castelnaudary, de Quillan et de Limoux; elle remplit surtout des fonctions
tertiaires et administratives (82,1 p. 100 de la population active en 1990);
l’industrialisation est faible, avec seulement 16,4 p. 100 des actifs: biens
d’équipement, fabrique de textiles dans le quartier de la Trivalle. Ville
préfectorale, Carcassonne souffre du handicap de l’éloignement des centres de
décision, Toulouse et Montpellier.
Carcassone,
capital of Aude département, Languedoc-Roussillon region, southwestern France,
southeast of Toulouse, near the eastward bend of the Aude River, which divides
the city into two towns, the Ville Basse andthe Cité. The Cité has the finest
remains of medieval fortifications in Europe.
On the summit of an isolated hill rearing abruptly on the Aude's right bank, the
site of the Cité was occupied as early as the 5th century BC by the Iberians,
then by Gallo-Romans. The inner rampart was built in AD 485, when Euric I was
king of the Visigoths. Clovis failed to take it in 508, though Muslim invaders
succeeded in 728, as did Pippin III the Short in 752.
The viscounts of Carcassonne and Béziers built the Basilique Saint-Nazaire
(1096–1150), and about 1125 the Château Comtal was incorporated into the
Visigothic rampart. In 1247, as a consequence of the Albigensian Wars, the
viscounts' possessions were confiscated by the French crown. Great artworks were
then undertaken. The cathedral's Romanesque transept and choir were replaced by
Gothic structures (the Romanesque nave remains). The stained glass is from the
14th to the 16th century. The outer ramparts, also turreted, towered, and
crenellated, were built during the reign of Louis IX and continued by his son
Philip III, who also added to the inner walls the beautiful Porte (gate)
Narbonnaise. The Porte, the only entry into the Cité by road, is guarded by two
towers with projecting beaks and a double barbican that forced assailants to
expose an undefended flank.
When Roussillon province was annexed to France in 1659, Carcassonne ceased to be
a frontier fortress and was left to decay. In 1844 the architect and medievalist
Viollet-le-Duc began reconstruction of the cathedral and the ramparts, work
which continued until the 1960s. The Cité has about 1,000 inhabitants in its
narrow, winding streets.
The Ville Basse was founded in 1240 when rebellious citizens of the Cité were
banished beyond the walls. It was burned by Edward the Black Prince in 1355 when
he failed to take the citadel. The church of Saint-Vincent and the cathedral of
Saint-Michel, both 13th century, survive. Ville Basse is the business centre of
modern Carcassonne. There is some light manufacture, but Carcassonne livesmainly
on tourism. Pop. (1982) 38,379; (1990) 44,991; (1999 prelim.) 43,950.